Métiers d'Autrefois Illustrés sur le Net

Les fils de chaînes, enroulés sur l'ensouple, passent dans les maillons des lames. Une partie de ces fils passent dans la première lame, l'autre partie dans la deuxième lame ; tous les fils passent ensuite dans le peigne. En abaissant une lame les fils passés dans les maillons de cette lame descendent, en montant la lame, les fils sont levés. Entre les fils baissés et les fils levés, un angle se forme, dans lequel viendra passer la navette. Le peigne pousse le fil de trame ainsi passé au fond, formant ainsi le tissu. Le tissu s'enroule sur un rouleau situé devant le tisseur.

Dans le cas le plus simple d'armure (appelé toile ou uni), la première lame lève les fils pairs (un sur deux) et la deuxième lame les fils impairs.

Suivant le type de métier, les lames sont levées et abaissées manuellement par l'intermédiaire de pédales ou mécaniquement.
Les métiers les plus simples ne comportent que 2 lames ; les métiers mécaniques peuvent comporter 8 lames, voire jusqu'à 32 s'ils ont une mécanique d'armure.
Les métiers à mécanique Jacquard peuvent commander les fils de chaîne individuellement, ce qui leur permet de réaliser un nombre d'armure illimité.

LA SOIE ET LES CANUTS - La technique du tissage

Le tissu
Le tissu est formé de l'entrecroisement perpendiculaire des fils de chaîne et des fils de trame, selon un dessin qui se répète. L'aspect définitif dépendra des matières utilisées, de la grosseur et du type des fils, de l'armure et des apprêts, mécaniques ou chimiques.

Quelques termes pour mieux comprendre
Chaîne : Ensembles des fils placés, les uns à côté des autres, ayant la longueur de la pièce de tissu.
Peigne : Pièce solidaire du battant, comportant des dents et dans laquelle passent tous les fils de chaîne.
Trame : Fils perpendiculaires aux fils de chaîne et qui s'entrecroisent avec ceux-ci.
Armure : Mode d'entrecroisement des fils de chaîne et des fils de trame.
Lames : Cadres en bois placés l'un derrière l'autre et contenant les lisses.
Marche : Pédale en bois permettant de commander la levée et la descente des lames.
Lisses : Fils tendus dans les lames et comportant un maillon. Le fil de chaîne passe dans ce maillon. La montée et la descente des lames entraîne les fils de chaîne pris dans le maillon.
Ensouple : Rouleau supportant les fils de la chaîne.

Principe de fonctionnement d'un métier à 2 marches
Les fils de chaînes, enroulés sur l'ensouple, passent dans les maillons des lames. Une partie de ces fils passent dans la première lame, l'autre partie dans la deuxième lame ; tous les fils passent ensuite dans le peigne. En abaissant une lame les fils passés dans les maillons de cette lame descendent, en montant la lame, les fils sont levés. Entre les fils baissés et les fils levés, un angle se forme, dans lequel viendra passer la navette. Le peigne pousse le fil de trame ainsi passé au fond, formant ainsi le tissu. Le tissu s'enroule sur un rouleau situé devant le tisseur. Dans le cas le plus simple d'armure (appelé toile ou uni), la première lame lève les fils pairs (un sur deux) et la deuxième lame les fils impairs. Suivant le type de métier, les lames sont levées et abaissées manuellement par l'intermédiaire de pédales ou mécaniquement. Les métiers les plus simples ne comportent que 2 lames ; les métiers mécaniques peuvent comporter 8 lames, voire jusqu'à 32 s'ils ont une mécanique d'armure. Les métiers à mécanique Jacquard peuvent commander les fils de chaîne individuellement, ce qui leur permet de réaliser un nombre d'armure illimité.

Les armures
Pour les tissus plans, comme la soie, il existe trois armures de bases. Toutes les autres armures sont dérivées de ces armures.
TAFFETAS	SERGE	SATIN
(Encyclopédie Diderot)

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